Qui sommes-nous
Association opposée à l'urbanisation du Chemin de RIchelle
Le but de ce site est de tenir informées les personnes s'opposant à l'urbanisation du Chemin de Richelle.
L'opposition à l'urbanisation de ce chemin bucolique situé entre Richelle et Visé est un combat qui dure depuis plus de 20 ans et qui oppose des riverains, marcheurs et défenseurs de l'environnement à des propriétaires désireux de construire, malgré un grand nombre de contre-indications.
Le début de la construction d'une 2eme habitation qui va contre l'avis de la commune, contre le plan de la région wallonne visant à garder une ceinture verte entre les villages et contre l'avis de plus de 150 riverains directement concernés, a décidé un groupe de riverains, des marcheurs, des défenseurs de la nature à se mobiliser à l'approche des élections communales de 2018 contre une gouvernance qui urbanise à outrance et manque de transparence.
Ce site vous permettra d'être tenu au courant de l'avancement du dossier et de montrer aux autorités le grand nombre de personnes soucieuses de cette problématique
Association de Protection du Chemin de Richelle en 10 questions
Voici une liste de 10 questions reprenant les interrogations que vous pourriez vous poser par rapport à notre association.
Celles-ci devraient vous éclairer par rapport à nos intentions.
Qu’est-ce que l’Association de Protection du Chemin de Richelle ?
C’est un groupe de citoyens habitant majoritairement Sur la Carrière (Richelle) et Sur les Roches (Visé), inquiets de l’évolution des projets de constructions dans le chemin de Richelle. Ce groupe est ouvert à toute personne intéressée pour faire respecter la ceinture verte entre les entités.
Plus précisément, pourquoi avoir créé cette association ?
La seconde maison, en cours de construction, dispose d’un permis obtenu par le Ministre Wallon de l’Urbanisme malgré des arguments contraires à l’avis de la Ville de Visé.
L’opposition à l'urbanisation de ce chemin bucolique provient de riverains, marcheurs et défenseurs de l'environnement opposés à des propriétaires déterminés à construire malgré un grand nombre de contre-indications.
Pour ces raisons, l’association a sollicité le cabinet d'un avocat spécialisé en urbanisme, Me Alain Lebrun. Après analyse, celui-ci a introduit un recours auprès du Conseil d’Etat.
De combien de membres cette association est-elle composée ?
Actuellement, l’association est composée d’une quarantaine de membres cotisants et/ou aidants.
L’association se positionne-t-elle en opposition avec les propriétaires des terrains ?
Non. L’association a un double objectif :
Faire confirmer que la construction actuelle est légale
Tenter d’empêcher d’autres constructions par des moyens offrant éventuellement une formule de dédommagement aux propriétaires
Quels moyens l’association utilise-t-elle pour atteindre ces objectifs ?
L’association utilise principalement deux moyens :
Un recours juridique a été introduit à l’encontre du permis octroyé pour cette deuxième construction.
Ce recours engage donc uniquement l’association et la Région Wallonne.Un ensemble de démarches d’information et de collecte auprès de citoyens et de médias
Quels sont les moyens financiers dont l’association dispose ?
L’association fonctionne avec les dons de ses sympathisants. Chacun participe selon ses moyens et sa motivation. L’objectif financier est uniquement de couvrir les frais de justice représentant plusieurs milliers d’euros.
Les terrains du chemin de Richelle sont-ils des terrains à bâtir ?
Oui, ce sont des terrains situés dans le plan de secteur en zone d’habitat à caractère rural. Cependant, le secteur concerné est d’intérêt paysager, limitant ainsi le nombre de constructions par hectares.
La Région Wallonne stipule toutefois qu’aucune construction n’est permise en bord d’une voirie non équipée d’impétrants. Plus précisément :
Extrait du Code wallon de l’aménagement du territoire,
de l’urbanisme et du patrimoine
Art. 128. § 1er. Le permis visé à l’article 88, 89, 107 ou 127 est refusé ou assorti de conditions s’il s’agit de bâtir ou d’urbaniser un terrain n’ayant pas d’accès à une voie suffisamment équipée en eau, en électricité, pourvue d’un revêtement solide et d’une largeur suffisante, compte tenu de la situation des lieux, et pour autant que les conditions en matière d’épuration des eaux usées du Code de l’eau ne soient pas rencontrées pour la ou les parcelles concernées.
Est-ce que les propriétaires ont acquis ces terrains comme terrains agricoles ou à bâtir ?
L’association ne donne pas d’importance à ce sujet. Il est vraisemblable que certains propriétaires aient acquis leur terrain au prix de terrain à bâtir et que d’autres en aient hérité. L’interdiction de construire de par l’article 128 de la Région Wallonne doit cependant avoir été mentionnée lors de la transaction notariale.
Quelles sont les restrictions de construction pour cette deuxième construction ?
Outre les contraintes d’urbanismes propres à la situation de la construction, la seule contrainte complémentaire est de réaliser des travaux d’extension et de raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité entièrement à charge des bénéficiaires du permis.
Où en est le projet d’équipement de voirie proposé en 2017 en avis d’enquête publique ?
L’enquête a alors été clôturée par le Collège Communal avec un acte détaillant les 46 objections différentes issues de centaines de réclamants. En la matière, la suspension du projet fait office d’abandon.
Cela signifie toutefois aussi que la Ville de Visé, les propriétaires et le promoteur qui avaient convenu du projet sont chacun libérés des contraintes spécifiques pour lesquelles ils s’étaient engagés.
Investissez-vous!
Depuis le 20 juillet 2018, malgré les promesses de la majorité en place à Visé, l’urbanisation du chemin de Richelle a repris.
Cette urbanisation va à l’encontre de la décision de la ville, du plan de la région Wallonne visant à diminuer l’urbanisation à tout va et à garder une ceinture verte autour des villes et villages.
Elle va également à l’encontre des demandes de plus de 150 riverains, d’une étude karstique des sols et des recommandations de Natagora qui défend un grand-duc nichant tout près.
Le conseil communal ayant décidé de ne passe défendre au conseil d’état face à la décision du ministre Di Antonio, un groupe de riverains a décidé d’entreprendre ces démarches qui s’annoncent longues et onéreuses.
Si vous êtes désireux de vous impliquer dans ce combat avec nous, vous pouvez nous contacter par mail ou par Messenger et nous vous expliquerons les démarches entreprises et les moyens pour nous aider.
Participation financière au recours au conseil d'état
Contribuez à la réussite du projet selon vos moyens, en étant conscients que le recours au Conseil d'Etat est une procédure dont le coût est important. Numéro de compte de l’association : BE74 9733 5318 4007
Actions et mobilisations
Parlez-en autour de vous
Partagez un maximum la page Facebook et le site internet
Afficher à votre fenêtre l’affiche de l’association qui sera sous peu dans les boites aux lettres des riverains et téléchargeable sur le net
Interpellez les politiques (de la majorité et de l'opposition) en leur posant entre autres les trois questions qui seront présentes sur la page de l’association
Distribuez de tracts sur l'entité de Visé, lors de la fête à Richelle ou autre, à l'approche des élections d'octobre (tracts disponibles sur demande)
“
Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu.”